Langeac

Pour dire et slamer l’amour

Pour dire et slamer l’amour
Les élèves de 4 C du collège du Haut-Allier sont au studio d’enregistrement MC studio de la Chomette, avec Mathias Chaumet (à gauche). © Droits réservés
Leur CD sera en vente au café Grenouille à partir de samedi. Retour sur le projet des élèves de 4 e C du collège du Haut-Allier, qui slament l’amour au fil de dix titres.

Il y a deux semaines, la classe de 4 e C du collège public du Haut-Allier, accompagnée de son professeur de lettres Sophie Richer, enregistrait au MC Studio, studio d’enregistrement basé à La Chomette, avec Mathias Chaumet aux commandes, un album intitulé Dire l’amour , signé « Les 4 C du Haut-Allier ». Neuf titres interprétés, soit en binôme, soit en solo, par les élèves, plus un slam collectif final, Les enfants des étoiles . Cerise sur le gâteau : les collégiens ont aussi conçu la pochette de leur CD en arts plastiques.

À l’origine de ce projet interdisciplinaire, la thématique « Dire l’amour ». « En m’appuyant sur mon expérience du concours d’éloquence de l’an passé, où nous avions obtenu le premier prix départemental, j’ai décidé de mettre en voix les textes de mes élèves, explique Sophie Richer. La pratique de l’oral est souvent négligée au long du parcours scolaire, à l’exception de prestations de lecture ou de récitation. Là, il s’agissait de travailler sur l’amour sous toutes ses déclinaisons, et de découvrir que finalement, l’amour se loge partout. »

Poésie, roman, slam

Ainsi, durant la première étape de leur travail, les élèves ont fréquenté la poésie lyrique, qui tient son nom de la lyre d’Orphée, dans toutes ses variations d’écriture. Ils ont lu, récité et étudié des poèmes abordant l’amour à diverses époques. Ils ont analysé cette poésie, ses vers, ses rimes pauvres ou riches, embrassées, féminines ou masculines, se familiarisant ce faisant avec les sonorités d’un texte poétique, ses assonances et ses allitérations, son vocabulaire et ses figures de style. Ils ont également appris, à travers le roman Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, que l’amour pouvait être funeste et ravageur…

Puis ils ont écrit leurs propres textes de slam en ne négligeant aucun des sentiments parfois contradictoires, trouvant dans la poésie la meilleure façon de parler d’eux-mêmes, de se raconter de façon intime, d’apprendre les uns et des autres, de découvrir les talents de chacun.

Nicolas Andrieux de la compagnie Nomad’Y conte, est venu les assister dans cette tâche, une dizaine d’heures, pour leur donner des rudiments de slam. « L’un de ces textes mêle le français et le lingala, langue bantoue, ajoute le professeur. Car nous avons cette année un élève qui vient du Congo. Les textes sont variés, reflets de toutes les formes d’amour possible. »

Pratique. L’album des 4 C du collège du Haut-Allier « Dire l’amour » sera en vente au café-librairie Grenouille à partir de ce samedi 18 décembre au tarif de 5 euros.

Langeac

Quatre coachs avant le brevet

Quatre coachs avant le brevet
Marie Jouve, Nicolas Andrieux, Zahia Bensaidani et Delphine Lafont, entourés des élèves de troisième du collège du Haut Allier qu’ils ont préparés une journée durant à l’épreuve orale du Brevet. © Droits réservés
À la fin de l’année scolaire, les élèves de troisième passeront les épreuves du Brevet des collèges. Pour les préparer à affronter l’oral de l’examen avec confiance, le collège du Haut Allier a organisé des ateliers animés par quatre coachs.

Dans l’objectif de préparer les élèves de troisième à l’oral du Brevet, le collège du Haut Allier a organisé une journée ayant pour thème « Être à l’aise à l’oral », projet supervisé par le professeur Sylvie Roche.

Une véritable équipe de coachs, constituée dans ce but, a été conviée juste avant les vacances de printemps à venir « entraîner » les élèves qui passeront en fin de parcours l’épreuve orale du brevet devant un jury : dix minutes intenses pour présenter un projet travaillé durant la scolarité au collège, lors des enseignements pratiques interdisciplinaires ou des stages de troisième en entreprise.

Le conteur et slameur Nicolas Andrieux, les comédiennes Marie Jouve et Zahia Bensaidani, et la sophrologue Delphine Lafont ont animé quatre ateliers visant à travailler cette épreuve orale redoutée tant sur le fond que sur la forme.

« Avec Zahia Bensaidani, les élèves se sont concentrés en premier lieu sur la diction, l’attention, la gestuelle, la manière de regarder l’auditoire » explique Sylvie Roche. Avec Nicolas Andrieux, c’est le travail d’écriture proprement dit qui était visé.

Limiter le stress

Pour apprendre à synthétiser un texte, une histoire en quelques lignes, Marie Jouve les a fait monter sur scène pour déclamer en trouvant le bon ton, le bon débit, le bon rythme : « On doit pouvoir s’approprier et porter pleinement ce que l’on dit. »

Quant à l’intervention de Delphine Lafont, elle a pour but de congédier angoisse et stress directement sur le tatami, à travers des exercices de respiration, et d’expulser ses tensions internes. 

 

Spectacle

Une résidence de création prend ses quartiers à Cunlhat

 

Depuis le 1 er mars, un colporteur a pris ses quartiers à la salle des fêtes de Cunlhat. En résidence de création, Nicolas Andrieux interroge sur la diffusion de l’information.

La charrette est presque prête. Nicolas Andrieux de la compagnie « Nomad'y Conte » prépare depuis plusieurs mois son quatrième spectacle intitulé : Le colporteur d'annonces poétiques. Conteur, narrateur et comédien, cet artiste aux multiples facettes propose dans cette pièce de jeter un regard poétique sur le monde contemporain. Le projet est né d'un constat simple : l'information que nous donnent les médias est morose : tout va mal, catastrophe à…, accident tragique à… Rien de très réjouissant et les bonnes nouvelles se font rares. De cette désolation est né le personnage de Bouco, un colporteur. Un métier disparu qui consistait à déambuler de ville en ville pour vendre des marchandises. Le comédien remet au goût du jour cette profession à sa manière dans un décor intemporel.

Un colporteur farfelu

Muni de sa charrette remplie de mauvaises nouvelles, Bouco demeure le dernier lecteur public pour l'unique journal existant Le Négatif. Il informe la population, chaque jour sur un ton sarcastique. Écologie, faits divers, horoscope, petites annonces, santé, tous les sujets sont traités. Mais un jour, une vieille machine mystérieuse va bousculer la vie de Bouco, le changeant à jamais. La poésie et la magie vont s'emparer de lui.

« Pour ce spectacle, j'ai voulu prendre un nouveau virage artistique. Laisser plus de place au langage corporel avec peu de parole : créer un théâtre gestuel. Je veux vraiment me surprendre et surprendre le public. C'est en quelque sorte le spectacle de la maturité. »

Le comédien a étudié avec précision tout ce que le corps peut exprimer. « Je me suis rendu à Berlin pour prendre des cours de mimes afin de faire évoluer mon jeu d'acteur et explorer de nouveaux horizons créatifs. »

Pour le moment, Nicolas Andrieux se concentre sur l'écriture de sa pièce qui a débuté en octobre 2016. En parallèle, les costumes et le décor commencent à prendre vie.

« La machine, qui est en construction actuellement, est une sorte d'alambic mécanique multicolore. Elle va donner encore plus de rythme à ma pièce. Lorsque je serai aspiré par cette machine, je devrai changer de costume en un laps de temps très court pour que la magie opère aux yeux du public », révèle le comédien. Puis en avril il y aura le travail sur les lumières et en septembre, la musique. « Je souhaite intégrer un violoniste dans ma pièce. Bouco se déplacera et dansera en fonction de la mélodie du violon ».

Un spectacle poétique, musical et burlesque

L'ex-communauté de communes du Pays de Cunlhat a joué un rôle important dans le déroulement de la création de cette pièce. « Elle a été une aide précieuse dans la préparation de ce spectacle en nous mettant gratuitement à disposition le local (la salle des fêtes de Cunlhat, N.D.L.R.) sur deux semaines, depuis le 1 er mars. Nous en sommes très contents. Les subventions nous ont permis de financer le décor, la machine et les lumières. De plus, cela nous permet de gagner en visibilité », se réjouit Nicolas Andrieux.

Une première représentation publique aura lieu mardi 14 mars à 20 h 30, à la salle des fêtes de Cunlhat, pour récolter les premières réactions du public. « Nous sommes une compagnie qui vit devant et avec le public. J'anime des ateliers d'écriture dans des collèges en parallèle de mon spectacle. L'interaction est capitale si l'on veut que la magie opère ».

Nicolas Andrieux n'a qu'une seule hâte, endosser le costume du colporteur et aller de villes en villes présenter son nouveau spectacle. La sortie est prévue pour 2018.

Edouard Bonnefont

■ SAINT-DIÉRY

Journal La Montagne, édition du 30 Juin 2016 

 

Un conte musical dessiné en direct
Douceur, poésie, originalité… sont les mots qui caractérisent le spectacle La Rose et le courant d’air, de la compagnie Nomad’y Conte, donné à La Montagne Verte.Après quelques jours en résidence d’artistes, en ce lieu hors du commun, le trio Nicolas, Marc et Jean Michel a souhaité présenter son travail artistique qui est aussi « un engagement, une parole politico-féérique pour défendre la nature ». Le voyage d’ une rose égarée à travers différents paysages, de la prairie au potager, qui va lui faire découvrir la diversité de la nature et le monde, est raconté par Nicolas Andrieux. L’originalité de la prestation se met en place au fur et à mesure avec les dessins en direct de Marc Gontier (Lemoineau) par projection numérique et l’accompagnement musical de Jean Michel Jovin ( g u i t a re / b u t a d re a m s /guimbarde/tamboa). L’histoire, la mise en scène et les éléments de décor donnent ensuite une harmonie à cette création et entraînent les spectateurs vers un monde de rêve et d’imaginaire. Ce collectif auvergnat, créé sous l’impulsion de Nicolas Andrieux, travaille autour du conte contemporain et de l’oralité sous toutes ses formes et propose son regard poétique sur les maux (mots) du monde contemporain. 

 

Migrant'Scène Clermont-Fd 23 novembre, 12:38 · Tapis rouge pour les Migrants!...

 

 

Conte musical: Ceux que la mer menace. Nicolas Andrieux: une parole politico-féérique La mer parle, elle raconte comment ces embarcations chargées de personnes subissent les aléas météorologiques et fuient jusqu'à la mort pour beaucoup. La mer s'engage à ne plus les maltraiter... Est-ce un rêve? Est-ce la mer qui est responsable? Au théâtre tout peut être dit. Dans la vraie vie on peut tout changer!  

Nicolas Andrieux sur la scène du Théâtre Jour et Nuit

Conteur, il est aussi l’auteur des récits qu’il partage et met en scène.

- amatulli dominique

Bien que proposée cette année dans un format réduit, la nouvelle saison d’Intérieurs-Nuit du théâtre Jour et Nuit se révèle toujours riche de nouveautés et de découvertes. Les « Contes à la guitare » de Nicolas Andrieux en fournissent l’éclatante démonstration.

Après la lecture théâtralisée interprétée au mois de novembre par le Coche-Cuche Théâtre de Cusset, qui nous ouvrait à la correspondance de Saint-Exupéry, et avant le récital de chansons de Christian Degiorgi, programmé au mois de mars prochain, Nicolas Andrieux a proposé ses « Contes à la guitare », un spectacle composé de trois récits musicaux où le jeune artiste donne libre cours à sa fibre écologique, humanitaire et poétique.

Auteur, compositeur, interprète, mais aussi auteur et metteur en scène, Nicolas Andrieux sait imaginer les situations qui suscitent la réflexion du public. Seul sur scène, s'accompagnant à la guitare, il constate, questionne, interpelle, dénonce, et livre aussi quelques notes d'espoir.

Ainsi, son premier conte met en voix la parole de la mer sur la situation faite aux migrants embarqués sur des navires improbables. L'océan tempête, exprime sa colère devant les naufrages, constate les conditions inhumaines des traversées, livre ses observations sur ce qui les pousse ces hommes et ces femmes à quitter coûte que coûte leur pays. Il appelle finalement la Terre à se libérer

de ses frontières pour accueillir tous les êtres en son sein.

Défendre des valeurs humanistes et écologiques

Le problème de l'accès à l'eau en Afrique constitue le thème du deuxième récit. Pour pallier à la pénurie, un enfant va devenir un clown très drôle et les larmes de rire qu'il provoque participeront à l'alimentation des lacs, lesquels permettront d'irriguer pour cultiver à nouveau les terres. Il livre là un vibrant plaidoyer pour une meilleure répartition de cette indispensable ressource.

C'est par le biais du voyage que Nicolas Andrieux aborde, dans son troisième texte, la délicate question de l'équilibre entre l'homme et la nature. Une petite fleur qui naît dans une contrée dévastée connaîtra la beauté du monde végétal grâce à la complicité du vent. Elle entraînera ses amis arbres, plantes potagères et pissenlits dans une sorte de révolution florale qui recolorera la

ville.

Dans son engagement militant pour la défense des valeurs humanistes et écologistes, Nicolas Andrieux fait de la musique et de la poésie des alliés sûrs. Bien que joué sur la scène du théâtre Jour et Nuit avec une économie de moyens, il y met suffisamment de force et de grâce pour délivrer et faire entendre un message universel.

Pratique. Théâtre Jour et Nuit, 6 impasse des Deux-Marchés.

Tél. 04.73.90.64.39.

Internet : www.theatre-jouretnuit.fr

Article INFO Greffon plastique 2014.pdf
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- Un conte où la Mer invite la Terre à s e libérer de s e s frontièresLA MONTAGNE SAMEDI 16 FEVRIER 2013 . Page 9 SPECTACLE. « Ceux que la mer menace ». Pas étonnant que la CIMADE (Comité intergouvernemental auprès des évacués) ait choisi le conte politico-féerique de Nicolas Andrieux (cicontre) pour sensibiliser le public aux problématiques migratoires. Jeudi soir, le musicien-conteur a capté toute l’attention de son auditoire au café lecture La CLef. Pendant près de vingt minutes, il s’est fait le porte parole de la mer. Un témoignage poignant, où les souvenirs et les plaintes de l’élément sont autant d’histoires de naufragés et de migrants en quête de liberté. De quoi rappeler l’un des principes fondamentaux de la déclaration des Droits de l’homme : quiconque doit pouvoir vivre là où bon lui semble sur la Terre… 

article journal L'union.pdf
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Site internet Médiations artistiques

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